Saturday, April 2, 2011

This is why we fight



Bonjour aujourd'hui la claque.

L'immense claque que m'a mis le nouvel album des Decemberists sorti le 19 janvier que je n'avais que survolé jusque là (déménager à NYC, ça prend du temps). Ca faisait longtemps que je n'en avais pas pris une par un groupé indie (pas depuis Post War de M.Ward). Enfin, des mélodies simples et accrocheuses, une bonne rythmique tantôt country tantôt ballade-folk sans jamais tomber dans l'ennui, une voix grave sans effets "infinite sadness" à la Ben Gibbard, presque blasée tout en restant joyeuse, on se verrait bien au volant de n'importe quelle voiture sur n'importe quelle route par n'importe quel temps tant que nous sommes bercés par "The King is dead".

C'est un album plus mature que les précédents, moins calibré pop-indie, plus dans la veine d'un Drive by Truckers par exemple, avec une voix plus pénétrante. Violons country, guitare steel, harmonica, accordéon parfait partout - pour une fois - je n'ai aucune chanson à jeter. Absolument aucune qui n'ait pas sa place. Chacune est catchy "je te reste dans la tête" à sa façon, comme un single de James "Lame" Morrisson/Blunt (un des deux) à la différence près qu'on est heureux de la chanter toute la sainte journée. De "Don't carry it all" à "Dear Avery" en passant par la douceur de "Rise to me" et de "January Hymn" ou la puissance du tube "Down by the water" et du superbe western-way-of-life de "All Arise" et "Rox in the box", c'est un bonheur et une chance de l'écouter.

En fait, The King is dead aurait pu être un album de variété si les Decemberists étaient de mauvais musiciens/compositeurs/auteurs. J'ai rarement entendu un album aussi catchy. Sérieusement, là je l'écoute avec un coeur qui bat à 2000, j'ai une hâte incroyable de les voir en concert en juin et je suis en train de me demander si en fait, ce n'est pas le meilleur album indé que j'ai écouté. Oui les amis, c'est à ce point là; ils nous en refont un comme ça et je commence à les appeler "The Band version XXIème".