Adam Green alors.
Il est arrivé en dansant, tortillant ses petites fesses (qui ne donnent pas vraiment envie mais bon) et nous a vendu du rêve comme disent les jeunes. Literally (I don't mean figuratively).
Musiciens géniaux (et intelligents, il y avait un docteur au clavier, si si), voix de crooner, un peu too much parfois, mais il assure sa mémé.
C'était drôle, léger, il a même filé son micro à un type pour qu'il fasse un couplet de Jessica Simpson (micro qu'il n'a pas voulu lui rendre d'ailleurs) après avoir escaladé pour la 36ème fois les gradins du Ciel.
Adam a fini torse nu et son petit ventre bougeait au fil de ses mouvements conceptuels comme l'aurait fait le bidon d'Homer Simpson, c'était beau, c'était frais, c'était fun.
Et surtout, depuis que je sais qu'il a peur de l'herpès, je le trouve encore plus cool (encore plus que quand il s'est séparé de Kimya, oui oui).
Bon j'avoue, j'ai plus envie de parler de Johnny et June que d'Adam.
Je ne pensais pas aimer ce film, déjà parce que les biopics sur les musiciens sont généralement ratés (on se souvient de Ray et de I'm not there), aussi car j'adore Cash (tout, vraiment, et les "American Recordings" figurent dans mon top 5 des meilleurs albums du siècle (oui, même s'il y en a 6)) mais surtout parce que pour moi, Joaquin Phoenix = Comode (Gladiator où il crevait l'écran) donc je craignais la transposition.
Et bien, j'étais à côté de la plaque. Joaquin était parfait, je ne trouve pas d'autres mots. Tout en finesse et émotion, c'était perturbant. Même effet pour Reese, prodigieuse, une June idéale.
Le même ressenti à l'écran que sur les albums, c'était magnifique. Quel amour! Quelle musique!
Walk the Line m'a conquise, émue, transportée, animée, bref, j'ai rêvé.
Je regrette d'avoir attendu 5 ans pour le voir, mais je vais me rattraper.
Rien à voir: vive le mois de mai non?
HELL YEAH!
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