Sunday, March 28, 2010

White Moon



Bonjour aujourd'hui, Under great white northern lights (je t'aime - oui dès que j'entends/lis/prononce ce nom, j'ai envie de crier d'amour).

J'avoue avoir été quelque peu réticente à l'idée de le voir. Bon, je suis fan des White Stripes, c'est pas nouveau hein (comment ça je fais chier?) donc j'appréhendais de voir l'envers du décor; j'aime bien pouvoir imaginer des choses et je craignais la confrontation avec la réalité.
Mais je n'ai pas résisté, je l'ai visionné.
Et je ne regrette pas.
Au delà de la magie des scènes musicales où ils jouent n'importe où (bars, bowlings, bus, parcs, salles de concerts...), pour la première fois on ressent la puissance du lien qui les unis (mais bordel, remariez-vous, ou faites vous anges je ne sais pas). Meg est merveilleuse, d'une douceur folle et on l'entend enfin dire 3 phrases à la suite!
En fait, je ne sais pas quoi en dire, je ne trouve pas de mots.
Regardez-le pour la musique, pour Jack et Meg, pour l'émotion, ce que vous voulez mais regardez-le. La dernière scène a un pouvoir émouvant assez hallucinant (franchement, si elle ne vous touche pas c'est que vous un sérieux problème que je serai ravie de vous expliquer à coup de poings - non je rigole, je suis trop sympa).
C'est marrant parce qu'en le regardant, je me suis dit qu'en effet, les groupes destinés à nous marquer et dont on devient fan sont ceux que l'on apprend progressivement à aimer (tak tak Jérôme B.).
Oui, beaucoup de gens aiment les White Stripes parce qu'ils ont des tubes de dingues (Seven Nation Army, Fell in love with a girl etc) mais au final, ces chansons ne sont que très peu représentatives de ce qu'ils font vraiment. Le code couleur, le refus d'autres instruments, toute cette esthétique qui fait que beaucoup les traitent de groupe superficiel (si j'en attrape un, je vous jure...) sont en totale opposition avec ce côté brut transcendant. Ce qu'ils essaient de faire, dixit Jack White, c'est du blues point (le voilà:).
La première fois que je les ai entendus (Fell in love with a girl), j'ai trouvé ça cool mais sans plus. Puis je suis tombée plus tard par hasard sur un de leurs cd, De Stijl (qui est toujours un des mes 4 albums préférés au monde) et j'ai vrillé (littéralement), j'ai mis du temps à les découvrir et depuis, il ne se passe pas un jour sans que j'en écoute une ou même en chante une (ça fait très peur vraiment).

Bref, je le conseille et suis même prête, dans mon infinie bonté, à vous le filer; je ferais n'importe quoi pour le triomphe du goût.

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